Home Questions/Réponses Rav Brand Les cas de suicides permis

Les cas de suicides permis

Par Rav Yéhiel Brand

Question:

Kvod Harav,

Je viens de lire un article sur votre site, et un passage m’a assez choqué : l’histoire de Yakoum Ich Tsrorot :

“Ces paroles transpercèrent le cœur de Yakoum, qui décida de se punir pour ses fautes, par les quatre formes de mort fixées dans la Torah pour diverses sortes de fautes : la lapidation, le feu, l’épée et la strangulation. Il fixa une planche de bois avec une corde à l’extrémité, et en-dessous, il prépara un bûcher qu’il entoura de pierres. Sous la potence improvisée, il plaça une épée dirigée vers le haut. Puis Yakoum alluma le feu et se pendit à la potence. Lorsque le feu atteignit la corde, celle-ci se brisa et Yakoum tomba sur l’épée, fut poignardé et brûlé, puis les pierres tombèrent sur lui, le lapidant.

Rabbi Yossi vit en prophétie la mort de Yakoum et s’exclama : “Regardez, en peu de temps, il m’a devancé et est arrivé au Gan Eden !”

Je croyais que le suicide était très grave…

Réponse:

Bonjour,
Il y a plusieurs cas, exceptionnels, où le suicide est permis :
– Lorsqu’en agissant ainsi, on sauvera des vies d’autres juifs, comme il se présentera souvent pendant la guerre,
– Lorsqu’en agissant ainsi, on encouragera d’autres juifs à rester fidèles à la Torah.
Dans ce cas précis, ce n’est pas uniquement le fait qu’il méritait largement la mort, et qu’il était son propre témoin, juge, et bourreau, mais en plus :
– D’autres juifs mécréants de son genre qui persécutaient les juifs religieux le prendraient en exemple et arrêteraient de mettre à mort les juifs religieux,
– Les juifs seraient encouragés à rester fidèles à la Torah.
Kol Touv.

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