Question :
Bonjour,
Il est écrit dans les 10 commandements “Tu ne convoiteras pas la maison et la femme de ton prochain”.
Pourquoi dire “la femme et la maison de ton prochain”, alors que nous pouvons convoiter quelqu’un pour d’autre raison aujourd’hui ?
Pourquoi est-il dit “la femme de ton prochain” et pas également “le mari” ? Le message ne s’adresse qu’aux hommes ?
Réponse du Rav :
Bonjour,
Les textes dans les dix commandements disent : “Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain” (Chémot 20, 17) ; “Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain; tu ne désireras point la maison de ton prochain, ni son champ, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain” (Dévarim 5, 21).
La Michna dit : “La Torah ne fait de différence entre un bœuf ou toutes autres bêtes, quand elle cite les bêtes qui tombent dans un puit (où elle ne cite que l’exemple d’un bœuf et d’un âne), ou quand la Torah avait demandé de s’éloigner du mont Sinaï (où elle cite le bœuf et l’agneau), ou quand elle exige du voleur de payer le double (où elle cite le vol d’un bœuf et d’un agneau), ou quand elle sollicite à rendre un objet perdu (où elle cite un âne, un bœuf, un agneau et un habit), ou quand elle interdit de travailler avec deux animaux attachés ensemble (où elle cite le bœuf et l’âne) etc. ; pourquoi alors elle ne cite que le bœuf et l’âne ? Car elle prend les cas les plus courants.” (Baba Kama 54b)
Kol Touv.