Home AutreAutre Texte Chlocha mi Yodéa – Comment est-il possible de comprendre que la première pomme qu’il a cueillie durant Chabat, sera permise à la consommation d’un Juif de suite après Chabat, alors que l’autre NON ?

Chlocha mi Yodéa – Comment est-il possible de comprendre que la première pomme qu’il a cueillie durant Chabat, sera permise à la consommation d’un Juif de suite après Chabat, alors que l’autre NON ?

Par Yaakov Guetta

Un goy a cueilli pendant Chabat 2 pommes de son pommier.

Comment est-il possible de comprendre que la première pomme qu’il a cueillie durant Chabat, sera permise à la consommation d’un Juif de suite après Chabat, alors que pour consommer la seconde pomme que ce goy a cueillie durant Chabat, ce même Juif devra attendre le temps  de « bikhdei chéayaassou » (c.-à-d. : le temps que prend le déplacement vers le pommier, additionné au temps pris pour cueillir la deuxiéme pomme de l’arbre pendant le Chabat) afin de la consommer après Chabat ?

Réponse : Il est rapporté dans le Choulkhane Aroukh (ora’h’haïm, Siman 325, Saïf 5 et 6) que si un goy a pêché un poisson ou a cueilli un fruit de l’arbre pour son profit personnel durant Chabat, ce poisson ou ce fruit sera interdit au Juif pendant Chabat (interdit pour un Ben Israël de le consommer, de le déplacer durant Chabat, car il est “moukssé”). Cependant, dès que Chabat sortira, le Juif pourra le consommer. D’autre part, si ces actions précitées (pêcher un poisson ou cueillir un fruit) ont été accomplies par le goy à l’attention exclusive du Juif pendant Chabat, ce Juif  devra attendre après Chabat le temps de « bikhdei chéyaassou » afin de pouvoir profiter du fruit de ces actions faites par le goy (pour ce Ben Israël) durant Chabat. Ceci dit, on comprend alors que si le goy a cueilli durant Chabat un fruit pour son profit personnel, le Juif pourra profiter de ce fruit (si le goy ne l’a finalement pas mangé pendant Chabat) de suite après Chabat. Cependant, dans le cas où le goy a cueilli un deuxième fruit durant Chabat à l’attention du Juif, ce dernier ne pourra profiter de ce fruit à la sortie du Chabat, qu’après que le temps de « bikhdei chéyaassou » soit révolu.

Source : “Oupiriyo Matok”  du Rav Itskhak Zilberstein (Bamidbar, pages 66-67).

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